En cas de départ de Kylian Mbappé, le Paris Saint-Germain fera très certainement de Lionel Messi sa grande priorité.
Pour l’heure, difficile de savoir à quoi ressemblera le prochain mercato estival du PSG. Ces dernières semaines, un premier doute a été levé, il concerne Neymar. Sous contrat avec le club de la capitale jusqu’en juin 2022, l’international brésilien va prolonger en faveur du Paris Saint-Germain. Une première bataille remportée par Leonardo, qui doit désormais convaincre Kylian Mbappé d’en faire de même. Les négociations sont en revanche bien plus âpres avec l’international tricolore, qui n’a pas encore tranché la question de son avenir. En cas de départ de l’ancien Monégasque, le PSG pourrait s’attaquer à l’épineux dossier Lionel Messi pour se consoler. Une piste que le club francilien doit explorer à 100 % selon le journaliste du Parisien, Dominique Sévérac.
« Leo Messi signerait donc au PSG après le mois de juin. Tant que l'Argentin aux six Ballon d'Or n'a pas donné la moindre indication sur son avenir (rester ou partir de Barcelone), nous avons le droit de l'imaginer, d'y songer. D'autant plus que c'est gratuit. Pour le club de la capitale, en revanche, l'opération serait forcément pharaonique. Même s'il consentait à baisser son salaire, le numéro 10 continuerait à gagner des sommes vertigineuses, 40, 50, 60 ou 80 millions d'euros par saison. Avec déjà Neymar dans ses rangs et peut-être toujours Kylian Mbappé s'il prolonge, Paris ajouterait un joyau à ses deux couronnes. Mais il serait aussi ce club accusé de fausser la concurrence et l'éthique » explique le journaliste du quotidien régional avant de conclure. « En gros, ses contempteurs diraient que Paris a beaucoup de pétrole mais peu d'idées et assez peu le sens de la morale sportive. Cette schizophrénie, qui est celle d'un Olivier Besancenot se définissant comme trotskiste, anticapitaliste et fan du PSG, est aussi la nôtre. Si la venue de Messi est possible en France, il faut encourager ce projet et croiser les doigts pour qu'il se réalise. Quoi qu'il en coûte. On sera raisonnable une autre fois ». Reste à voir si l’Emir du Qatar, qui signe les chèques, aura le même raisonnement…