Désormais arrivé au Brésil pour tenter de laisser passer l’épidémie de Coronavirus, Thiago Silva a immédiatement profité de son retour de France pour faire passer quelques messages.
Et notamment un discours bien connu dans l’hexagone : celui sur le comportement des gens qui continuent de vivre comme si de rien n’était. C’est bien évidemment encore plus vrai au Brésil où l’épidémie est encore faible, même si le capitaine du PSG s’étonne de voir autant de monde prendre du bon temps.
« Je suis arrivé mercredi après un vol plutôt tranquille. Ici à Rio de Janeiro, je suis en quarantaine, c'est une situation qui n'est pas facile mais l'être humain a une capacité d'adaptation remarquable. C'est un moment de réflexion. On est tous effrayés par ce qui se passe. Le Président Macron s'est inspiré de la situation en Italie pour prendre des mesures de confinement. Mais, même en étant attentif à ce qui se passait dans ce pays voisin, la France n'a pas vraiment réussi à se protéger. Au Brésil, on a peut-être encore le temps. J'espère que la crise ne sera pas aussi violente qu'en Europe. C'est notre espoir. J'espère que les gens vont prendre conscience le plus rapidement possible de la gravité de la situation. J'espère que les plages vont se vider. Il ne s'agit pas de vacances scolaires. C'est un moment de réflexion. Il faut rester à la maison en espérant que tout revienne dans l'ordre le plus rapidement possible », a prévenu dans un entretien en visio-conférence sur SporTV Thiago Silva, qui préconise la plus grande prudence pour éviter que le Brésil ne subisse lui aussi les conséquences de cette pandémie. A l’heure actuelle, le Brésil interdit simplement l’entrée de son pays aux Européens et Asiatiques, mais a déjà pris des mesures plus drastiques puisque l’Etat de Rio de Janeiro par exemple va fermer ses plages, bars et restaurant pour deux semaines à partir de samedi.