Samedi soir, le match de D1 féminine entre le PSG et Reims a été arrêté pour jets de mortiers d'artifice sur la pelouse de Poissy. Des ultras ou des hooligans ne sont pas en cause, ce serait plutôt des mineurs du quartier frustrés par les agents de sécurité du stade.
Le PSG n'était pas à la fête samedi soir malgré un feu d'artifice digne du 14 juillet. Les joueuses du club n'ont pas pu jouer leur match contre Reims jusqu'au bout à cause de mortiers d'artifice balancés sur la pelouse de Poissy. Avec leur sécurité personnelle menacée, les joueuses parisiennes et rémoises n'ont eu d'autre choix que de rentrer immédiatement au vestiaire. Les causes et les coupables de ces incidents commencent seulement à être connus. Dans cette histoire, il n'est finalement pas question de supporters parisiens un peu trop festifs. On est plutôt sur une histoire de vengeance.
Des mineurs refoulés du stade se sont vengés
C'est ce que révèle en effet RMC Sport. Les individus à l'origine des incidents seraient des mineurs issus du quartier voisin du stade Léo Lagrange de Poissy, théâtre exceptionnel du match des féminines du PSG. Plus tôt dans la soirée, les individus mis en cause auraient été refoulés du stade par les agents de sécurité car ils ne possédaient aucune pièce d'identité. Ils ont alors décidé de lancer des feux d'artifice sur la pelouse. Un acte prémédité comme le confirment les premiers témoignages cités par RMC.
Selon nos informations, plusieurs individus mineurs avaient été refoulés à l'entrée pour assister au match de D1 Arkéma entre le PSG et Reims, avant de menacer de faire arrêter la rencontre.https://t.co/Q9cZos0go0
— RMC Sport (@RMCsport) October 14, 2023
Les mineurs auraient directement menacé les agents de sécurité du stade. « Vous ne voulez pas qu’on rentre ? On va l’arrêter votre match ! », auraient-ils lâché furieux. Les forces de l'ordre ont du user de flash ball et de lacrymogène pour repousser les individus en question. On ne sait pas encore s'ils ont été identifiés, arrêtés et quelle sera leur punition pénale. Surtout, le sort du match PSG-Reims reste inconnu. La FFF va statuer dans la semaine mais il est clair qu'elle aurait préféré une autre publicité pour sa D1 féminine.