Pendant ses derniers mois à Arsenal, Arsène Wenger a tout fait pour convaincre Mesut Özil de prolonger. Mission accomplie.
En janvier dernier, le milieu offensif a signé jusqu’en 2021 alors que son contrat expirait en juin. Un soulagement pour le manager des Gunners qui a toujours adoré l’Allemand. C’est d’ailleurs le technicien qui a incité ses dirigeants à miser environ 50 M€ pour son transfert en 2013. Au moment où le Paris Saint-Germain espérait chiper l’ancien joueur du Real Madrid.
« C'est une période où nous avions un peu dépassé nos limites financières, s’est souvenu Wenger sur le site officiel d’Arsenal. C'est un joueur que j'ai toujours admiré. J'étais en contact avec lui quand il a rejoint le Real Madrid. Nous avons enfin pu le recruter parce qu'il y a eu un changement de budget au club en 2014-2015, nous avions un peu plus de ressources. Il y a eu beaucoup de complications importantes car cela devait être fait rapidement. Je crois que j'étais au téléphone à deux heures du matin et ce n'était toujours pas fait. Cela s'était conclu à 6 heures. »
Le PSG est arrivé en retard
« Dick Law et Ivan Gazidis (le négociateur et le directeur général) ont travaillé dur sur ce dossier. J'étais au téléphone parce qu'on affrontait Tottenham le lendemain. Mais lorsque je me suis réveillé le lendemain, c'était fait, a raconté l’Alsacien. Je me souviens que juste avant d'aller au stade, j'ai reçu un appel du président du PSG qui me demandait : "Est-ce que vous avez conclu le transfert ? Parce qu'on le veut aussi." Et je lui ai répondu : "S'il vous plaît, n'y touchez pas, c'est finalisé." » Compte tenu des moyens dont dispose Nasser Al-Khelaïfi, Arsenal a bien fait de se dépêcher.