Deux jours avant le choc contre le Paris Saint-Germain en Ligue des Champions, le président du Bayern Munich Uli Hoeness a une nouvelle fois critiqué son adversaire.
Lors du dernier mercato, le club de la capitale française a dépensé plus de 400 ME pour recruter Neymar et Mbappé. Si ces investissements massifs font plaisir à un certain nombre de personnes, et notamment en France, où l'arrivée de stars fait rayonner la Ligue 1 à l'international, les grands clubs étrangers voient cela comme une menace. Et c'est notamment le cas du Bayern. Face à l'augmentation des dépenses, prônée aussi par les clubs anglais et espagnols, Uli Hoeness a tenu à défendre le modèle économique de son club, basé sur des sponsors fidèles et un mercato raisonnable.
« Il va arriver un moment où tous ceux qui dépensent avec fracas autant d'argent, ne pourront plus se payer une baguette, parce que le succès sportif ne se programme pas comme se l'imaginent les pourvoyeurs de fonds. Les payeurs vont dire: "Nous avons mis tellement d'argent et nous n'avons rien gagné. Ras-le-bol !". Et là, notre heure viendra. On nous reproche de passer à côté du marché et de préparer notre déclin en refusant d'acheter des joueurs très chers, mais on devrait plutôt nous tresser des lauriers, parce que nous réussissons grâce à notre propre travail et avec nos propres forces. Si nous utilisons tout notre potentiel et si les joueurs sont en bonne santé dans la phase décisive, là nous avons des chances. Nous avons aussi une chance de gagner la Ligue des champions cette saison, que ce soit bien clair », a lancé, sur Kicker, Hoeness, qui estime donc que son Bayern a les moyens sportifs de battre les formations les plus riches d'Europe. Premier élément de réponse dans cette confrontation entre deux philosophies opposées mercredi soir au Parc des Princes...