En raison de la crise du coronavirus qui impacte l’économie de tous les clubs, l’UEFA a décidé d’annuler le fair-play financier pour la saison en cours.
Une décision salutaire pour des clubs en grande difficulté comme c’est par exemple le cas de l’Olympique de Marseille. En France, le PSG est également observé avec attention par l’instance européenne depuis plusieurs années maintenant. Et au cours d’une visio-conférence organisée en ce milieu de semaine avec plusieurs médias européens, le président de la Liga espagnole Javier Tebas a regretté l’annulation du fair-play financier. Le dirigeant, qui est un anti-Qatar assumé et qui ne supporte pas qu’un club soit la propriété d’un Etat, ne comprend pas comment l’UEFA peut laisser cette situation telle qu’elle l’est aujourd’hui.
« Le fair-play financier doit continuer. Certaines dates pour les présentations de documents seront reportées et nous allons changer des dates pour certains paiements, mais il ne faut rien de plus. Si les gens veulent investir beaucoup d’argent pour aider, nous devons regarder cela. Mais ce n’est pas parce qu’il y a une crise que vous devez accepter l’argent de n’importe qui. Si nous ne pouvons pas contrôler la fortune des clubs, le football européen finira entre les mains d’États. Quand la crise s’achèvera, ceux-ci pourraient ne pas être touchés. Un club ne devrait pas être autorisé à gagner un avantage compétitif parce que quelqu’un veut mettre de l’argent » a fulminé Javier Tebas, pour qui il n’est tout simplement pas normal que des clubs comme le PSG mais également Manchester City, qui sont la propriété d’Etats, puissent traverser la crise comme si de rien était grâce à une puissance financière sans commune mesure. Des propos qui ne devraient pas manquer de faire réagir les supporters parisiens, lesquels ont appris à faire connaissance avec le sulfureux Javier Tebas lors du transfert de Neymar au PSG en juillet 2017…