L'entraineur du Paris SG, ciblé par de graves accusations, a pris la parole en conférence de presse, conscient qu'il ne pouvait pas éviter le sujet qui a éclaté cette semaine.
Dans une prise de parole en préambule de sa conférence de presse avant le match entre le PSG et Lens, Christophe Galtier est revenu de lui-même sur l’affaire qui secoue le football français. L’entraineur parisien est accusé, dans un mail rendu public récemment, d’avoir tenu des propos racistes à l’encontre des noirs et des musulmans lorsqu’il évoluait à Nice la saison dernière. Un message qui aurait été envoyé par Julien Fournier, dirigeant des Aiglons à l’époque, aux propriétaires du club, INEOS, pour les alerter. Depuis, après un démenti par son avocat et l’annonce du dépôt de plusieurs plaintes, Christophe Galtier a donné sa version de la situation, démentant fermement tout propos de ce type.
« Comme beaucoup d'entre vous, je suis profondément choqué des propos qui me sont tenus. Ils me heurtent au plus profond. Je suis un enfant des cités HLM, élevé dans la mixité. Les valeurs de partage et de respect de l'autre, quel qu'il soit. Et toute ma vie d'homme, de footballer ou d’entraîneur a é été dictée par le souci du partage, du respect des autres. Je ne peux accepter que mon nom et ma famille soit salis de la sorte. J'ai donc porté plainte et j'ai confiance en la justice. Pour la laisser travailler dans la sérénité, je ne répondrai pas à d'autres questions sur le sujet », a prévenu l’entraîneur du PSG, qui a reçu le soutien de son club à travers quelques mots, prônant aussi l’apaisement autour de cette affaire.
En conférence de presse, Christophe Galtier est ensuite brièvement revenu sur cette pression médiatique et l’explosion que ces révélations ont provoqué. « Je savais qu'il y aurait beaucoup de pression, de critiques mais là c'est de l'extrasportif. Evidemment je ne m'y attendais pas mais c'est comme ça. Le plus important reste ma relation avec mes joueurs. J'ai eu beaucoup de messages désagréables mais aussi d'autres positifs. J'ai reçu des soutiens publics de joueurs, de dirigeants, d'entraîneurs et sur ma messagerie privée aussi », a livré l’ancien entraineur de Lille, Nice et Saint-Etienne, qui avoue avoir du mal à digérer ces attaques.