Incapable de battre une équipe de Marseille fantomatique sur un plan offensif lors du fameux Classique de dimanche soir (0-0), le Paris Saint-Germain inquiète au plus haut point Pascal Praud, qui avoue une nouvelle fois que le club de la capitale française va droit dans le mur en continuant sur cette lancée.
Chaque semaine, c'est la même rengaine. Si le PSG se situe toujours sur le podium de la Ligue 1 après 10 journées, le bilan en termes de résultats et de jeu reste très éloigné des attentes. Avec 20 points au compteur, soit six de moins que la saison passée à pareille époque, le Paris d'Unai Emery se cherche clairement une identité. Et ce n'est pas le match contre l'OM de dimanche qui prouvera le contraire, puisque malgré 70 % de possession de balle et 17 tirs au but à 0, le PSG n'a pas réussi à faire tomber son ennemi marseillais (0-0). Un spectacle parisien triste et scandaleux pour Pascal Praud, qui estime que le PSG a de nouveaux maux presque irréversibles.
« Ce PSG-OM était une purge. Paris n’avance pas et, plus inquiétant, les footballeurs du PSG pensent à eux avant de jouer pour l’équipe. Au contraire, Gomis et ses amis ont le sens du sacrifice. Au fond, rien ne change. Cavani manque des occasions qu'Ibrahimovic n’aurait pas ratées. Thiago Silva reste un monstre. Il défend debout, intercepte comme il faut, sent le jeu comme personne. Di Maria est aux abonnés absents. Rabiot est indispensable. Verrati ne retrouve pas son niveau d’avant opération. Ce que j’écris là, je l’ai dit depuis le début de saison. Je ne veux plus parler d’Emery puisque j’ai compris qu’il a ses idées fixes et ses chouchous dans l’équipe. Comme Di Maria, qui possède un passe-droit. Il a fallu attendre le dernier quart d’heure pour que Ben Arfa entre en jeu. Qui niera que cette arrivée sur le terrain n’a pas secoué (un peu) le Paris Saint-Germain ? Il y a un moment, je veux bien tout ce qu’on veut, la verticalité, l’intensité, le travail à l’entraînement, mais à un moment, les chiffres parlent. Et puis autre chose commence à poindre : la suffisance. Quand Verrati et Di Maria quittent le terrain, ils affichent ostensiblement leur désapprobation. Cette mise en scène prouve qu’ils ne craignent pas beaucoup l’autorité d’Emery. Elle crée aussi un malaise. L’état d’esprit a changé et je ne suis pas certain que le PSG soit champion en mai prochain ou qu’il dispute un quart de finale de C1 », a lancé, sur son blog Yahoo, Pascal Praud, qui est donc de plus en plus pessimiste et alarmiste par rapport à la situation actuelle du PSG.