Après avoir passé son enfance en Argentine, David Trezeguet était revenu en France à l’âge de 17 ans pour effectuer un essai au Paris Saint-Germain. L’occasion pour le jeune attaquant de réaliser son rêve en signant au club de la capitale.
Encore fallait-il tomber d’accord avec les dirigeants… Car en dépit d’un essai concluant, Trezeguet n’était pas parvenu à s’entendre avec la direction parisienne. En cause, un salaire jugé trop élevé pour ce qui ressemblait à l’époque à un pari risqué. En conséquence, le Franco-Argentin avait tenté sa chance à l’AS Monaco, un choix qu’il ne regrette pas une seule seconde.
« Mon rêve, c’était Paris, la classe totale ! Pendant le stage d’essai, Luis Fernandez m’avait dit : “David, tu vas rester ici.” La seule chose que je voulais dans le contrat était un appartement pour ma famille et un salaire de 15 000 francs (environ 3 000 euros). On était soi-disant d’accord, mais, finalement, mes demandes n’ont pas été acceptées. Deux jours après, j’étais obligé de quitter Paris. Ça n’a pas été clair. Je n’en ai jamais reparlé avec Michel Denisot. Peut-être un jour... C’est ça le destin », a raconté le champion du monde 1998 dans L’Equipe.
La belle rencontre de Trezeguet à Monaco
« Monaco était un club moins populaire que Paris, mais, là-bas, j’ai découvert le professionnalisme, l’enthousiasme, Sonny Anderson… et surtout "Titi", s’est souvenu Trezeguet, en référence à Thierry Henry. Il a été mon premier ami, mon premier soutien. Tous les deux, on a vécu une très belle histoire à Monaco, avec les moins de 17 ans ou avec l’équipe de France. On a toujours une amitié très forte. Et on s’est aussi tirés vers le haut. Bien sûr qu’entre nous c’était la compète ! Comme entre Ronaldo et Messi… Ils ont besoin l’un de l’autre pour être au top niveau. » En résumé, le PSG a eu la possibilité de recruter un attaquant de classe mondiale pour un salaire qui peut paraître dérisoire de nos jours, mais le football est fait de ces paris sur l'avenir, payant ou pas...