Kylian Mbappé n’ayant pas été vendu à un club étranger cet été, son club formateur de l’AS Bondy ne touchera donc pas un centime de l’indemnité de formation, qui revient aux clubs dont les joueurs quittent leur pays pendant leur carrière professionnelle.
Si les magistrats de la ville de Seine-Saint-Denis se disent heureux de voir le joueur qui a explosé à l’AS Monaco rejoindre son club de cœur, c’est aussi un coup dur sur le plan financier. Car c’est une somme pouvant atteindre les 2 ME qui file sous le nez des Bondynois. Pour ne pas tout perdre, le club du 93 place ainsi ses pions pour gratter tout de même quelque chose de ce transfert franco-français. Ainsi, selon L’Equipe, Sylvine Thomassin, Maire de Bondy, aimerait que le PSG finance la pose d’un deuxième terrain synthétique pour le club, à la place d’un vieux stabilisé.
« On est une ville modeste. On ne possède qu’un beau terrain synthétique. Et encore, il n’existe que depuis cinq à six ans. Il y en a un autre (en stabilisé) qui devient de la gadoue dès qu’il pleut. J’avais prévu que son transfert paierait un second synthétique, dont les jeunes ont furieusement besoin. Je vais demander un peu d’aide à Anne Hidalgo (maire de Paris). Et je compte écrire moi-même au président du PSG, dans l’espoir qu’il y ait un petit retour d’ascenseur vers le club et donc la ville qui l’a formé. Je vais demander à le voir. Pour l’instant, je suis plutôt confiante au vu des soutiens que j’ai, venant de la famille de Kylian et d’Anne Hidalgo », a expliqué Sylvine Thomassin, persuadé que le PSG peut lâcher un million d’euros, soit le coût généralement observé pour un terrain synthétique.