Déçu de ses échecs en championnat et en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain souhaite se renforcer cet été avec des joueurs confirmés.
Alexis Sanchez, Pierre-Emerick Aubameyang, James Rodriguez… Le genre d’éléments qui viendront avec l’objectif de remporter la C1. Pour cela, le club dirigé par Nasser Al-Khelaïfi disposerait d’une enveloppe de 220 millions d’euros. De quoi bâtir une équipe plus compétitive, mais pas forcément avec des stars. En effet, l’économiste Pascal Perri estime que l’argent du PSG ne peut pas rattraper son image.
« L’an dernier, pour le Big 5, on a dépassé les 3 milliards d’euros en transfert. La Premier League a représenté un tiers du trafic. Il y a un facteur d’inflation. L’argent est décisif, mais il ne fait pas tout, il y a aussi l’attractivité, a souligné le consultant sur RMC. Et le marché n’est pas élastique. Il y a un top 5 européen, qui peut gagner la C1. Malheureusement, le PSG n’en fait pas partie. A la place d’un grand joueur, j’irais plutôt à Chelsea ou City qu’à Paris. »
Comment le PSG peut inverser la situation
« Tant que Paris n’aura pas sportivement dépassé un plafond de verre, son argent sera moins efficace que celui des Anglais, Espagnols ou Italiens… Le PSG doit au moins entrer deux saisons de suite dans le dernier carré, a-t-il conseillé. La situation du Qatar ? La tension géopolitique rend encore plus important le PSG dans sa stratégie de soft power. Ils ne sont pas à quelques centaines de millions près, surtout quand il est question d’image. » D’après Pascal Perri, le vice-champion de France risque de rencontrer des difficultés cet été.