Si les dirigeants et les joueurs du Paris Saint-Germain ont tourné la page, Serge Aurier a encore du mal à digérer l'épisode de son dérapage sur Periscope en février dernier.
Rappelons que le latéral droit avait insulté certains de ses coéquipiers et qualifié son entraîneur Laurent Blanc de « fiotte ». De quoi provoquer une énorme polémique, quelques observateurs allant même jusqu'à réclamer l'éviction de l'Ivoirien, très affecté par ce traitement médiatique qu'il estime injuste.
« C'était dans la rigolade. Une fiotte c'est quelqu'un qui a peur on va dire… Ce n'est pas un mot où j'insulte les mamans et les papas des gens. C'est un mot qui est peut-être mal placé mais qui n'a pas de grande importance. Certains ont fait toute une affaire autour de ça. C'était trop, s'est défendu Aurier dans son interview sur Clique TV. (...) Cela étonne certains que plein de joueurs aiment jouer à l'étranger mais à l'étranger il n'y a pas ce genre de trucs. Ça dure une semaine ou deux. Ici les gens vont rester sur ce que tu as fait pendant des mois et des mois. »
« Si ça ne dépendait que de moi... »
Du coup, le défenseur de 23 ans a envisagé de quitter le club de la capitale, avant de prendre une autre décision par respect pour son président Nasser Al-Khelaïfi. « J'ai pris du recul. Je ne suis pas fier de ça et je me suis excusé. Certains m'ont dit que ce n'était pas sincère. Je l'ai fait pour le président parce qu'il me considère comme son fils. Si j'ai envie de rester au PSG, c'est pour lui, a-t-il confié. Si ça ne dépendait que de moi, je serais parti. » A croire que l'ancien Lensois a accordé une faveur au PSG...