Il n’y a pas que le match qui a été chaud entre le PSG et l’OM.
L’avant-match avait déjà mis le feu avec plusieurs banderoles acides des supporters parisiens à l’encontre d’un peu tout ce qui touchait à Marseille. Mourad Boudjellal, candidat à la reprise du club, avait été visé, tout comme Dimitri Payet et son épouse, ou encore plus classiquement l’incapacité de l’OM à gagner au Parc des Princes. Ce genre de banderole devrait être rangée pour quelques temps avec le succès des Olympiens 1-0 ce dimanche soir, mais les supporters du Collectif Ultra Paris, qui ont affiché ces banderoles sur les réseaux sociaux pendant tout le week-end, vont devoir affronter la colère des associations luttant contre l’homophobie. La banderole devant la Tour Eiffel évoquant « 9 ans de sodomie en bande organisée », n’est pas passée pour l’association Rouge Direct, qui cible particulièrement les propos et comportement homophobes dans le domaine du sport.
« C’est une injure homophobe inacceptable. L'impunité face à l'homophobie dans le football ne fait que la nourrir. Le 17 mars 2019, il y a eu les injures homophobes lors d'un PSG-OM en présence de la ministre. On va certainement porter plainte contre ces banderoles comme on le fait à chaque fois. On est les seuls à le faire. Pourquoi la mairie de Paris ne le fait pas ? Le PSG, l'OM, les instances du football devraient réagir », a déploré le porte-parole de l’association, Julien Pontes, dans un entretien à l’AFP. Pour le moment, c’est le silence complet dans les instances comme sur le plan politique, alors que Roxana Maracineanu avait promis de s’attaquer aux chants homophobes dans les stades après avoir assisté à un match au Parc des Princes en mars 2019.