Dans le choc de ces demi-finales de la Ligue des Champions, c’est une nouvelle fois le Real Madrid qui a pris les devants grâce à son froid réalisme.
Dans le jeu comme dans l’efficacité, le Bayern Munich n’a pas été au rendez-vous, même s’ils se sont montrés nettement plus dangereux que leurs adversaires. Néanmoins, c’est le club espagnol qui s’est imposé 1-2, et Pierre Ménès reste en admiration devant la capacité du double champion d’Europe à toujours s’en tirer impeccablement. En revanche, le consultant de Canal+ n’a clairement pas été séduit par un certain Robert Lewandowski, annoncé comme le remplaçant possible d’Edinson Cavani cet été au PSG.
« Et puis, j’ai envie de dire « comme d’habitude », le Real est allé gagner à Munich. Un match que les Allemands ont commencé de la meilleure manière qui soit en exerçant un pressing très haut et en ouvrant le score peu avant la demi-heure de jeu. Sauf que les Bavarois, déjà privés de Neuer, Alaba, Vidal et Coman avant la rencontre, ont vu sortir Robben quasiment dès le début du match puis Boateng quelques minutes après l’ouverture du score, tous deux blessés. Malgré cela, les Allemands ont souvent étouffé le Real et obtenu une ribambelle d’occasions franches. Mais ils se sont montrés beaucoup trop inefficaces pour espérer l’emporter. À ce niveau, c’est rédhibitoire. En revanche, l’efficacité, le Real connaît. Les Madrilènes ont marqué deux buts sur quatre frappes cadrées et démontré une fois de plus pourquoi cette équipe, parfois chahutée et pas toujours à bloc en Liga, était la double tenante du trophée. Dans cette rencontre, j’ai trouvé que Lewandowski avait montré ses limites. L’attaquant polonais a été en-dessous de tout, contrairement à un Ribéry étincelant sur son côté gauche et qui a souvent mis la feu dans la défense du Real », a analysé Pierre Ménès, pour qui l’ancien du Borussia Dortmund n’est peut-être le top buteur européen dont le PSG a besoin. Du moins sur ce match, il est vrai peu inspiré, du Polonais.