Comme l’OM, le PSG était dans un premier temps attendu sur le rayon des ventes cet été.
Comme son rival, le club de la capitale n’a pas vraiment accompli sa mission, et cela ne devrait pas se décanter dans les prochains jours. Voilà l’explication au mercato bien calme aussi dans le sens des arrivées à Paris ? Pas pour Pierre Ménès, qui persiste et signe sur sa théorie d’une fin de mercato tranquille pour éviter de trop dépenser à un moment où les clubs sont encore gourmands financièrement, et attaquer ensuite en janvier. La réponse tombera très rapidement, mais pour le chroniqueur de Canal+, impossible toutefois de penser que la pression mise par l’UEFA dans le cadre du fair-play financier provoquera la moindre vente forcée à Paris. Avec la situation sanitaire mondiale, l’instance européenne n’osera jamais taper sur les clubs au niveau du porte-feuille.
« J’ai défendu la théorie comme quoi le PSG allait attendre le mercato hivernal pour recruter. Il est évident que le temps joue pour eux. Il y a des équipes qui aimeraient vendre pour refaire des liquidités en raison des pertes du Covid. Ce n’est pas le cas du PSG. On parle de devoir vendre 60 ME pour être en équilibre avec le fair-play financier. On sait très bien que l’UEFA ne va pas être bien agressive. Peut-être que des clubs qui essayent de vendre cher au PSG en septembre, seront pendus en janvier. Je pense que le PSG peut se dire qu’avec leur effectif, il y a largement ce qu’il faut pour réussir la première partie de saison. Cela permettra des coups plus puissants en janvier, où on verra aussi où on en sera avec l’épidémie », a souligné Pierre Ménès dans son Pierrot Face Cam, qui confirme donc l’idée d’un pari osé de faire la première partie de saison avec un effectif diminué, pour le renforcer au mois de janvier.