Au mois d’août prochain, le Paris Saint-Germain pourrait disputer un « Final 8 » de la Ligue des Champions dans une ville encore à déterminer.
Une échéance que l’équipe de Thomas Tuchel attend avec impatience. Mais selon toute vraisemblance, le PSG sera défavorisé par rapport aux autres équipes européennes puisque le club francilien sera le seul (avec Lyon en cas de qualification face à la Juventus) à ne pas avoir accumulé de rythme en championnat, la Ligue 1 ayant définitivement été stoppée. C’est précisément pour cela que Pierre Ménès n’est pas véritablement optimisme pour le Paris SG dans l’optique de ce « Final 8 » européen même si rappelons que Paris aura l’occasion de se mettre en jambe face à l’OL puis l’ASSE en finale de la Coupe de la Ligue et de la Coupe de France.
« Qu’est ce qui nous dit que dans quelques années, ce tournoi finale à huit équipes ne deviendra pas la règle surtout dans une volonté de réduire les calendriers. Maintenant la bonne année pour le PSG ? J’ai l’impression que c’est le titre que l’on fait tous les ans et ce n’est jamais la bonne année. Je pense qu’ils vont partir avec un déficit de rythme absolument effarant. La faute à qui ? On verra bien parce que tous les autres clubs ont repris » a regretté le journaliste de Canal +, véritablement inquiet quant aux chances du PSG de soulever la coupe aux grandes oreilles cette année.
Laure Boulleau optimiste pour le PSG
De son côté, Laure Boulleau se veut optimiste. Pour la camarade de Pierre Ménès au CFC, cette formule en « Final 8 » avec des matchs uniques et non pas aller/retour en quart et en demi-finale de la Ligue des Champions pourrait profiter au PSG. « Je trouve qu’il y a des points positifs et négatif à ce Final 8. Mais pour le PSG, ce qui me plaît c’est qu’il n’y aurait que trois matches. Même s’ils sont en retard avec l’arrêt de la Ligue 1. Il y aura moins de difficulté athlétique sur la répétition. Par contre, mentalement, sur une élimination directe, si on pense à Dortmund, il n’y a pas de match pour se rattraper. La pression est différente sur les matches à élimination directe. Mentalement, il va falloir passer un grand pallier ». Rien n’est donc perdu pour le Paris SG, qui va déjà s’atteler à trouver quelques matchs amicaux en juillet, ce qui ne s’annonce pas chose aisée.