De nombreux incidents ont éclaté à Paris et dans une moindre mesure à Marseille après la finale de la Ligue des champions, Pierre Ménès regrette l'amalgame fait avec le foot.
151 interpellations, 2 à Marseille, voilà au moins un terrain où Paris s’est imposé dimanche soir, et malheureusement il s’agit des interpellations consécutives à la finale de la Ligue des champions perdue par le PSG face au Bayern Munich. C’est bien évidemment le cas de la capitale qui fait débat, car les dégâts sont encore une fois très nombreux autour des Champs-Elysées, le football étant pointé du doigt. Pour Pierre Ménès, trop c’est trop, et le consultant de Canal+ regrette que l’on stigmatise les supporters alors qu’à l’évidence la police a eu à faire avec des bandes organisées venues pour casser et piller et pas du tout à des fans du Paris Saint-Germain.
Et sur son compte Twitter, Pierre Ménès a fait part de sa colère face à cet amalgame. « Résumons quand c’est les gilets jaunes les infirmières les transports l’équipe de France ou d’Algérie ce sont des casseurs. Là ce sont évidemment des supporters. Quelle blague (...) J’ajoute que ça n’a rien à voir avec la défaite du PSG. Si Paris avait gagné il y aurait eu 10 fois plus de monde et 10 fois plus d’incidents », explique le consultant de Canal+, agacé que chaque problème intervenant autour d’un match de football soit aussitôt mis sur le dos des supporters. Il est vrai que sur les images des incidents de dimanche soir, on voit peu de maillots du PSG et plus de jeunes gens équipés pour en découdre ou casser des magasin.
Résumons quand c’est les gilets jaunes les infirmières les transports l’équipe de France ou d’Algerie ce sont des casseurs. Là ce sont évidemment des supporters. Quelle blague
— Pierre Ménès (@PierreMenes) August 24, 2020