Le Paris Saint-Germain n'a eu besoin que d'une mi-temps, la deuxième, pour ramener le SCO Angers a la réalité, le club de la capitale ayant vécu 45 premières minutes assez chaotiques en raison des choix tactiques de Thomas Tuchel. Pour Pierre Ménès, quoi qu'il en soit, et même si la décision initiale du coach allemand peut surprendre, le PSG s'est nettement imposé tout en étant encore loin d'afficher son meilleur niveau.
« Rodage », un mot qui correspond aussi au PSG en ce mois d’août. Un PSG qui a démarré avec une compo un peu farfelue de la part de Tuchel, avec ce 3-5-2 ou 3-2-3-2 - on ne sait plus trop - intégrant 4 joueurs qui disputaient leur premier match de la saison, à savoir Areola, Kimpembé, Kehrer et Cavani. La première période a été assez peu convaincante. Après un premier but signé Cavani, le SCO a égalisé sur un penalty transformé par Mangani consécutif à une faute de Kehrer. Le jeune Allemand a effectué des débuts catastrophiques et a d’ailleurs été remplacé à la mi-temps, Tuchel décidant au passage de repasser en 4-3-3. On a tout de suite vu la différence, d’autant qu’évidemment, comme tous les adversaires de Paris en Ligue 1, Angers a commencé à flancher sur le plan physique. Ensuite, Mbappé - but et passe décisive - et Neymar - but et passe décisive - ont fait le reste. Mais soyons clairs : actuellement, le PSG est à 40% de ses moyens », écrit, sur son blog, Pierre Ménès, qui ne va donc pas aller trop vite en besogne concernant les qualités et les défauts de ce Paris Saint-Germain sauce Tuchel.