Un nouveau rendez-vous d’importance manqué par le PSG. Alors que le club de la capitale dominait son groupe sans partage et en faisant le spectacle, tout s’est écroulé à Munich, avec une défaite 3-1 et surtout des failles criantes. Les latéraux ont explosé en vol, Thiago Silva n’a pas tenu la baraque derrière, la bataille du milieu de terrain a été perdue et aucune révolte n’a été perceptible dans ce match mal engagé. Autant de maux qui rappelle à Pierre Ménès la déroute à Barcelone, surtout que le consultant de Canal+ y voit un point commun souvent négligé.
« Evidemment, la tentation est forte de mettre la faute sur Unai Emery, qui est sensé motiver et concerner son groupe. Ce qu’il n’arrive à l’évidence pas à faire. Ses jours sont plus ou moins comptés à la tête du PSG. Probablement qu’il finira la saison, mais nul doute que les dirigeants vont partir à la recherche d’un entraîneur plus huppé, si ce n’est pas déjà fait. Et si on doit trouver un point commun entre la débâcle à Barcelone et la défaite à Munich, c’est l’absence de Thiago Motta. Il est peut-être vieillissant et lent, mais il apporte plus de liant sur le plan défensif et un vice qui manque clairement au PSG dans ce genre de match. Maintenant on va attendre avec impatience, lundi, le tirage au sort des 8es de finale, sachant qu’il y a une chance sur trois de tomber sur Chelsea. Mais les objectifs du PSG n’ont pas changé, avec au minimum les demi-finales. Tout autre résultat serait un échec énorme », a prévenu Pierre Ménès, qui sait que ce revers a tout de même jeté un gros froid sur le PSG, et notamment sur l’avenir de son entraineur.