En raison de sa prolongation jusqu'en 2018 en février dernier, l'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain Laurent Blanc a pu négocier une indemnité de licenciement à hauteur de 22 millions d'euros.
Rien d'insurmontable pour le PSG version Qatar Sports Investments (QSI) qui, selon Pascal Praud, se serait même permis d'ajouter un supplément pour couvrir ses arrières. En effet, le président Nasser Al-Khelaïfi, toujours aussi préoccupé par l'image du club francilien, aurait carrément acheter le silence de Laurent Blanc afin que le technicien ne partage pas sa frustration dans les médias.
« La somme avancée est toujours à vérifier. La parole est d’argent, mais le silence est d’or. 22 millions d’euros, le silence est d’or massif ! Voici la meilleure clause de confidentialité de Paris, a lâché le journaliste sur RTL. A ce prix-là, je comprends que Laurent Blanc ne commente pas son licenciement. Si Laurent Blanc fait construire une maison, il pourra l’appeler Ker Nasser, puisque le président du PSG a reconduit son contrat en février. »
« Le pays merveilleux du Qatar... »
« D’ailleurs dans n’importe quelle société, celui qui prolonge un contrat qu’il résilie quatre mois plus tard est viré avec celui qui le vire, a ajouté Praud pour viser Al-Khelaïfi. Mais nous sommes au pays merveilleux du Qatar... 22 millions d’euros, est-ce indécent ? Sans doute. Est-ce moral ? Chacun jugera. Mais c’est légal, et c’est la seule chose qui importe : un contrat ça se respecte. Laurent Blanc est au chômage, avec un délai de carence quand même de 180 jours. Il ne faudrait pas exagérer ! » Pour ceux qui attendaient de voir Laurent Blanc vider son sac, c'est raté.