Pauvre Edinson Cavani qui en moins de soixante seconde pensait avoir fait taire les critiques mardi soir lors du match PSG-Arsenal. Mais on connaît la suite, et l'attaquant du Paris Saint-Germain se retrouve une fois de plus au coeur des débats en raison de son incapacité à tuer un match. Pour Pascal Praud, trop c'est trop et il est devenu évident que Cavani ruine à lui seul les espoirs du PSG d'aller très loin en Ligue des champions. Et le journaliste de se demander comment Nasser Al-Khelaifi peut croire qu'El Matador est capable de faire oublier Zlatan Ibrahimovic.
« Soyons honnête, Emery n’est pas responsable si Edinson Cavani a ouvert la saison des vendanges. Il était mardi dans son ratio habituel. Il est clair que le PSG a manqué son mercato, que Zlatan Ibrahimovic n’est pas remplacé, que Paris ne dépassera pas le mois de mars en C1 avec un attaquant qui cavale, qui joue, qui transpire mais qui est d’une maladresse de cour d’école. Je l’aime bien Cavani comme tous les supporters, j’imagine. Je l’aime bien parce qu’il ne renonce jamais, qu’il se crée des occasions à la pelle, qu’il a une belle gueule de buteur sud-américain. Mais pitié ! Qu’il arrête de s’emmêler les crayons, qu’il soit plus lucide devant le but, plus efficace, plus inspiré. J’ai failli casser ma télé hier soir quand il a éliminé le gardien en première mi-temps sans pouvoir redresser le ballon derrière. J’ai pensé à mon Zlatan. Les cimetières comme les stades de football sont remplis de gens irremplaçables… », écrit, sur Yahoo, Pascal Praud, nostalgique du buteur suédois du PSG, même si ce dernier n’a jamais réellement été décisif en Ligue des champions.