Il faut vivre dans un autre monde pour ne pas croire que notre planète subit les effets du réchauffement climatique, et du côté du Paris Saint-Germain on le constate brutalement.
Quelles qu’en soient les raisons, le constat est indiscutable, il fait de plus en plus chaud sur terre et les effets de ce réchauffement se font de plus en plus sentir. Même le football n’échappe pas à cette bombe à retardement, et ce sont les jardiniers des clubs qui en parlent le mieux. Considéré comme le meilleur « ground manager » du monde, au point même que le Paris Saint-Germain en avait fait une de ses priorités au moment du rachat du club par QSI, Jonathan Calderwood soigne la pelouse du Parc depuis neuf ans, et il est même conseiller d’autres clubs de Ligue 1. Au contact quotidiennement avec le gazon parisien, le jardinier nord-irlandais ne cache pas qu’au fil des années il a constaté qu’effectivement les choses évoluaient et pas vraiment dans le bon sens sur le plan climatique, au point de devoir changer ses méthodes de travail comme il l’a confié dans le Journal du Dimanche.
50 degrés l'été au Parc des Princes, le PSG n'a jamais vu ça
Pour Jonathan Calderwood, la météo est ouvertement emballée à Paris comme ailleurs sur la planète. « Chaque été à Paris, les températures augmentent et ça commence à devenir un problème pour nous. Parce que l’herbe qu’on fait pousser au printemps arrête de croître autour de 25-30 degrés. Or, il est parfois arrivé que la température grimpe à 45-50 degrés à l’intérieur du Parc des Princes ces dernières années. Quant à l’hiver, il y a moins de gel ou de neige, mais il est très humide », constate le spécialiste des gazons, qui explique que le PSG a décidé de baisser de 80% l’utilisation des produits chimiques pour protéger la pelouse des maladies. Il n'est jamais trop tard pour bien faire.