Mercredi soir, le PSG a énormément souffert face à Barcelone en huitième de finale retour de la Ligue des Champions (1-1).
Malgré une avance confortable acquise au match aller (1-4), le PSG a été beaucoup trop fébrile sur sa pelouse du Parc des Princes. Sans un Keylor Navas de gala, auteur de neuf arrêts décisifs dont la moitié face à Ousmane Dembélé, le Paris Saint-Germain aurait très certainement été dans une position délicate pour la qualification. Ce match totalement raté prouve bien que le Paris SG est encore traumatisé par la remontada de 2017 selon Edouard Cissé, interrogé dans les colonnes du Parisien.
« Franchement, heureusement qu'ils avaient fait l'essentiel au match aller (4-1). Mais il y a vraiment une sinistrose sur les remontadas. C'est marqué, c'est dans les joueurs... Il faudra faire un travail là-dessus. Les dix premières minutes vous vous dites : mais c'est quoi ça ? » a commenté l’ex-milieu défensif du PSG avant de poursuivre. « Subir autant, être si bas... Il n'y a pas eu de réaction. Franchement, ça fait peur. Limite il aurait mieux valu qu'ils ne fassent pas un aussi grand écart lors du match aller. C'est vrai ! S'ils avaient perdu ou gagné 1-0, ils auraient mieux géré. Là, il y a eu un non-match. C'est fou. Bravo pour la qualif' mais c'est un peu tristoune ».
La perspective du retour de Neymar
Edouard Cissé a par ailleurs salué la prestation de Keylor Navas et s’est projeté sur la suite de la Ligue des Champions, avec notamment le retour très attendu de Neymar. Sauf catastrophe, le Brésilien sera sur jambes pour les quarts de finale. Cela est-il susceptible de modifier radicalement le visage du PSG ? « Oui mais bon on n'attend pas Neymar pour qu'il récupère le ballon. La Champions League, c'est de l'intensité au milieu, de l'agressivité. Navas ? Heureusement qu'il y a Navas oui. Et je comprends pourquoi ils sont allés le chercher. Il répond présent. C'est un grand gardien ». A défaut d’avoir un milieu de terrain qui marche sur l’Europe, le Paris SG a assurément l’un des meilleurs gardiens de la planète. C’est déjà ça.