Le Paris Saint-Germain ne semble pas réellement avoir des limites lors de ce mercato et les signatures s'enchaînent. Pour L'Equipe, il est clair que Nasser Al-Khelaifi semble n'avoir rien à faire des règles du fair-play financier.
Le Paris Saint-Germain a passé l’obstacle de la DNCG sans aucun problème, et cela même si le club de la capitale a assumé le fait de vouloir faire de nombreuses opérations lors de ce marché des transferts. Pour améliorer ses comptes sur la prochaine saison, le PSG estime pouvoir vendre pour 180ME de joueurs, ce qui sera compliqué sauf à céder Kylian Mbappé, ce que refuse Nasser Al-Khelaifi. Mais si en France, les dirigeants parisiens ont su convaincre les gendarmes financiers en présentant des garanties en béton, L’Equipe pense que cela risque de sérieusement coincer avec le fair-play financier sauce UEFA, et cela même si l’instance européenne a déjà fait savoir qu’elle serait moins violente cette année avec les clubs compte tenu de l’énorme crise traversée par le football mondial depuis plus d’un an, et notamment les clubs français impactés par le covid mais également par le fiasco Mediapro.
Pour Arnaud Hermant, le Paris Saint-Germain va non seulement devoir gérer ce passage face à l’UEFA, mais également le regard aiguisé de certains ogres européens, notamment ceux qui ont tenté le putsch de la Super League. « Avec de telles prévisions, le PSG ne sera pas dans les clous du fair-play financier de l'UEFA, même dans sa version allégée. En attendant de voir ce que l'instance européenne acte pour le contrôle financier des clubs engagés dans ses compétitions, plusieurs grandes écuries du continent sont attentives au mercato parisien. Pas sûr que si Paris se montre aussi ambitieux que ce que son président Nasser al-Khelaïfi avait annoncé, tout le monde voit cela d'un très bon oeil », explique le journaliste de L’Equipe. Javier Tebas doit déjà trépigner c'est clair...