Avant la suspension des matchs en raison de la pandémie de Covid-19, le Paris Saint-Germain avait réussi à conjurer le mauvais sort en se qualifiant pour les quarts de finale de la Ligue des Champions.
Suite à une défaite 1-2 à Dortmund, le club de la capitale avait effectivement réussi à renverser la vapeur en gagnant 2-0 au retour, dans un Parc des Princes à huis clos. Un exploit que le PSG n’avait plus réalisé depuis 2016. Puisque pendant quatre ans, Paris avait enchaîné les désillusions, et notamment lors de la remontada subie contre le Barça de Neymar en 2017 (4-0, 1-6). Un huitième de finale au cours duquel Robert Moreno était encore adjoint de Luis Enrique. Et lors de ce fameux renversement de situation au Camp Nou, l’actuel entraîneur de Monaco était passé par toutes les émotions, comme il le raconte si bien.
« Directement après la défaite de l’aller, on a commencé à préparer ce match. Dès que nous sommes rentrés à Barcelone, on s'est demandé comment gagner, comment inverser le résultat. On avait d'ailleurs changé de système face à l'Atlético puis lors des matchs suivants. J'étais dans les tribunes durant la rencontre, mais au moment du 4-1, je pensais que c'était fini donc je suis retourné au vestiaire. Et puis j'ai entendu le 5e, et le 6e but, alors je suis vite ressorti sur le terrain. C'était incroyable. Pour le PSG, c'est difficile, parce qu'on ne pense pas à un tel résultat après un 4-0. Quand tu arrives au Camp Nou c'est aussi très compliqué, 90 minutes à Barcelone c'est très long. Ce n'est pas simple à gérer. Tu te dis qu'il vaut mieux ne pas prendre de risque, car le mieux est de ne pas encaisser de but, et puis tu en prends cinq, six… C'est normal. Enfin non ce n'est pas normal, mais c'est le football », a détaillé, sur RMC, Moreno, qui refuse donc d'enfoncer le PSG, contre qui son équipe de Monaco a d’ailleurs réalisé son meilleur match en janvier dernier (3-3). Comme quoi, le PSG réussit bien à Moreno.