Venu à bout de l’Atalanta Bergame mercredi (2-1), le Paris Saint-Germain se retrouve dans le dernier carré de la Ligue des Champions pour la première fois depuis 25 ans.
Le groupe de Thomas Tuchel est donc en train d’écrire une page d’histoire du club de la capitale. Depuis 1995 et la défaite en demies face au Milan AC, le PSG n’avait plus regoûté au très très haut niveau européen. Cela sera chose faite mardi prochain face au RB Leipzig. Si Paris sera favori de sa demi-finale, rien ne sera facile pour la troupe menée par Neymar et Kylian Mbappé. Mais pour Ludovic Giuly, capitaine du Monaco 2004, dernier club français à avoir remporté une demi-finale de C1, le PSG a clairement une tête de champion d’Europe.
« L’Atalanta, un match qui peut servir pour la suite ? Oui. C'est quelque chose qui va souder encore plus le groupe. Quand tu vis ce scénario, tu te dis que c'est ton année et que rien ne peut t'arriver. Ça te montre que tu as raison de ne jamais baisser les bras. Depuis quelques années, on entend qu'il arrive toujours quelque chose à ce club. Se faire éliminer dans les arrêts de jeu à Barcelone puis par Manchester United, cela laissait des traces. Ce n'était pas une malédiction mais tu pouvais te poser des questions. Là, c'est le contraire. Tu te dis que la roue a enfin tourné et que ce sont les autres qui pleurent à la fin. La bonne année pour Paris ? Le danger, c'est de le croire trop. Après, si on est honnête, on peut penser que tout lui réussit. La formule sur un seul match est parfaite pour le PSG. Paris a du mal parfois à calculer ou gérer sur deux matchs. Sur un seul, elle se lâche mieux. Et le tirage au sort est plus qu'abordable. Mais attention à l'excès. La demi-finale ? Paris va récupérer Di Maria, Mbappé a été super bien géré par Tuchel et Neymar est à fond. Mais attention à cette histoire de favori quand même. Rien n'est gagné. C'est très français de rêver trop vite. Calmons-nous. Après si je dois être franc, bien sûr que le PSG a très largement les moyens d'aller en finale. Paris peut gagner mais il ne faut pas le dire. Après, si je prends du recul, j'ai l'impression que le tapis rouge est déjà déroulé pour Paris. Il n'y a plus qu'une marche à franchir pour marcher dessus. Et en cas de finale, tout, absolument tout, pourra arriver », a lancé, dans Le Parisien, l’ancien attaquant du PSG (2008-2011), qui estime donc que la formation de Tuchel soit s’appuyer sur ce match déclic face à l’Atalanta pour atteindre le rêve ultime du Qatar et des supporters franciliens.