Largement favori pour son huitième de finale retour face au FC Barcelone, après sa brillante victoire 4-1 au Camp Nou à l’aller, le Paris Saint-Germain a quand même réussi à se faire peur…
Pas vraiment bon signe pour Eric Di Meco. Mercredi, un air de remontada a circulé au Parc des Princes. Malgré l’ouverture du score plutôt flatteuse sur un penalty de Mbappé, le PSG a complètement pris le bouillon en première période. Car hormis le magnifique but de Messi, Paris aurait pu prendre une pleine valise de buts sans un grand Keylor Navas, auteur notamment d’un arrêt décisif sur un peno de Messi juste avant la mi-temps. Une parade qui a sans doute permis à Paris d’éviter le pire. Malgré la qualification du PSG pour les quarts de finale de la C1, l’heure n’est pas vraiment au positif du côté du club de la capitale française. Puisque selon Eric Di Meco, l’équipe de Mauricio Pochettino n’ira nulle part avec son niveau actuel…
« C'est quand même inquiétant »
« La norme des performances du PSG, c’est ce qui se passe à tous les matchs, sauf au Barça. La saison est moyenne. Paris n’arrive pas à avoir la possession contre des équipes moyennes. Ils tremblent contre des équipes en L1… Peut-être que le retour des joueurs blessés, ça va faire du bien. Mais c’est quand même inquiétant. Car le PSG ne peut pas être dans cette gestion après avoir gagné 4-1 à l’aller. La gestion, ce n’est pas ce qui s’est mercredi soir au Parc des Princes… À côté, Liverpool a parfaitement géré contre Leipzig. Ils maîtrisaient, même quand le RB avait le ballon. Ce qui n’était pas le cas pour le PSG. Paris était en panique. Ça aurait pu mal tourner. Comment le PSG peut monter d’un ou deux niveaux ? Car pour aller chercher la Ligue des Champions, Paris devra faire bien mieux que contre Barcelone. Ça passera par le retour d’un joueur comme Neymar. Ou peut-être par une innovation du coach. J’ai hâte de voir la suite… », a lancé le consultant de RMC. Finaliste de la dernière édition de la Ligue des Champions, le PSG va donc devoir se métamorphoser en l’espace de quelques semaines s’il veut enfin finir sur le toit de l’Europe, au nez et à la barbe de Manchester City ou du Bayern Munich.