Dans une semaine, le PSG en saura un peu plus sur l’étude de sa situation financière par l’UEFA, puisque les experts financiers remettront leur rapport sur le budget parisien, et la véritable valeur qu’ils accordent aux contrats selon eux.
Un débat qui avait déjà été la clé de la première mesure de l’UEFA en 2014, puisque le club de la capitale avait été accusé de gonfler ses revenus commerciaux en provenance du Qatar. Une erreur que le PSG ne compte pas reproduire deux fois, même si c’est encore à ce sujet qu’il sera attaqué. En effet, ce jeudi, L’Equipe affirme que le club de la capitale a discrètement mis fin à deux contrats avec des sociétés qataris : Aspire et Aspetar.
Le premier est une académie pour les jeunes athlètes de l’Emirat qui sert également de centre d'entrainement pour les clubs européens de passage dans le Golfe (voir photo), le deuxième est un centre médical sportif. Des partenariats qui apportaient des revenus non négligeables, mais venaient surtout s’ajouter à des recettes issues du Qatar qui dépassaient alors les 30 % des revenus globaux du sponsoring, ce que le contrôle financier des clubs européens n’accepte pas. Des mesures qui montrent à la fois que le PSG fait de gros efforts pour tenter de rentrer dans les clous, mais aussi qu’il n’est peut-être pas aussi serein que cela par rapport à ce point crucial, celui de la connivence désormais limitée entre le propriétaire qatari et les sponsors de ce même pays. Quoi qu’il en soit, le club francilien en saura beaucoup plus le 20 avril, et pourra alors effectuer un dernier ajustement, d’ici à la décision finale de l’UEFA attendue pour le début du mois de juin.