Thierry Laurey estime que les tacles de Niang (Rennes) et de Fekir (OL) sur Kehrer et Paredes auraient dû faire plus de bruit que ses propos sur Neymar.
Il y a un mois jour pour jour, Neymar était victime d'une rechute au pied droit. Absent pendant au moins 10 semaines au sein du club de la capitale, l'attaquant brésilien manque au PSG, alors que Paris a plutôt bien géré son huitième de finale aller de Ligue des Champions contre Manchester United (2-0). Mais ce n'est pas pour autant que la colère des supporters franciliens est passée. Touché lors d'un match de Coupe de France contre Strasbourg, le Ney avait été bousculé ce soir-là par les joueurs du Racing. À la fin du match, Thierry Laurey avait même déclaré que l'ancien du Barça « a le droit de se faire attraper ». Des propos qui ont fait couler beaucoup d'encre, surtout parce que ceux-ci touchent au joueur le plus cher de l'histoire du football.
« Kehrer, on en a beaucoup moins parlé, ça c'était un attentat. Paredes, on en a beaucoup parlé ? Ça c'était un attentat. Nous, on a pas fait d'attentat. Que j'ai été un peu trop loin, je veux bien l'admettre sur la forme. Mais sur le fond je n'ai rien dit de mal. Beaucoup de gens partagent cette vision des choses. On me convoque en me parlant d'exemplarité et de fair-play, il faudrait d'abord qu'il y ait des gens sur le terrain qui se comportent avec fair-play. Je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse ne pas comprendre ce que je veux dire », a concédé, sur Canal+, le coach du Racing, estimant qu'une sanction en commission de discipline de la LFP serait démesurée par rapport à cette affaire Neymar.