Ecarté du groupe professionnel depuis décembre, Adrien Rabiot a carrément été mis à pied à titre conservatoire par le Paris Saint-Germain le 15 mars dernier. Effectivement, le club de la capitale française n’a pas digéré l’attitude de son milieu de terrain après la défaite contre Manchester United. Pour rappel, le joueur était sorti en boite de nuit dans la foulée de l’humiliation subie par le PSG, avant de liker des vidéos de Patrice Evra… qui insultait le Paris Saint-Germain. Des motifs insuffisants pour mettre Adrien Rabiot à l’écart selon Philippe Piat, président de l’UNFP, qui hurle au harcèlement. Et qui n'exclut pas d'engager deux procédures juridiques à l'encontre du PSG et de son directeur sportif Antero Henrique.
« Le Paris-SG ne fait plus jouer Adrien Rabiot depuis le mois de décembre. Le joueur a droit à une vie privée, et il peut encore se coucher à l’heure qu’il veut, non ? Et cette histoire de vidéo d’Evra... Franchement, ce ne sont que des détails, la réalité est ailleurs : le Paris-SG fait n’importe quoi avec son joueur. Les choses ne cessent de s’envenimer, parce qu’il n’a pas voulu prolonger son contrat avec le club. Ce que veut Rabiot, c’est aller au bout de son contrat, donc le respecter, et ensuite, aller jouer ailleurs. En quoi cela est-il condamnable ? Tout est fait pour le discréditer. C’est pour cela que Rabiot a saisi de manière officielle l’UNFP, afin que nous le défendions des différentes attaques dont il est la cible de la part de son club. Si le joueur le demande, nous engagerons deux procédures : l’une devant les prud’hommes contre le PSG, pour non-respect des dispositions de son contrat, et une autre à l’encontre d’Antero Henrique, le directeur sportif, pour harcèlement moral. Même si nous savons très bien qu’Henrique agit ainsi parce qu’on lui demande de le faire... » a lâché sur le site de SoFoot le président de l’UNFP, qui ne cautionne définitivement pas les méthodes du Paris Saint-Germain dans cette affaire.