Pour le Paris Saint-Germain l'avance est telle en Ligue 1 que le match contre l'Olympique de Marseille n'a quasiment aucun enjeu sur le plan sportif, ce qui n'est évidemment pas le cas pour l'OM. Mais, compte tenu du climat actuel, lequel sera rappelé aux joueurs du PSG par le CUP, qui va boycotter les 30 premières minutes du Clasico, une défaite pourrait mettre le feu au poudre. Pour Dominique Sévérac, si le pire n'est jamais impossible avec ce Paris Saint-Germain version Qatar, il est toutefois recommandé à Thomas Tuchel et ses joueurs de se dépouiller contre Marseille.
« Si rien ne viendra les consoler d’ici un an et l’espoir que les temps changent, il leur reste une urgence : ne pas ajouter de la crise à la crise. Une contre-performance dimanche soir contre l’OM équivaudrait à éteindre les incendies avec des Canadair remplis d’huile. Ce serait vraiment fou, ce serait incroyable et, finalement, tellement PSG (...) Les grands clubs se jugent à leur capacité de rebond et à leur palmarès. Même s’il manque l’essentiel dans la vitrine parisienne, la possibilité d’être champion une sixième fois en sept ans comme de pouvoir remporter une cinquième Coupe de France d’affilée ne peut être banalisée. Quant au sursaut, les Parisiens en possèdent l’occasion devant leur rival préféré. Ils ont pris un an ferme à patienter ? Qu’ils apprennent dès maintenant à passer leurs nerfs sur tout ce qui va se présenter d’ici là. La rage aux dents. Au Parc, ce soir, le PSG présente sa nouvelle pièce : onze hommes en colère », prévient le journaliste du Parisien, conscient que le Paris Saint-Germain a zéro droit à l'erreur contre l'Olympique de Marseille.