Il est encore trop tôt pour oser des « je vous l’avais bien dit », mais le PSG a rencontré des grosses difficultés ce dimanche soir à Monaco, avec déjà une défaite 3-1.
Au niveau de la maitrise du jeu, de l’organisation, et de l’efficacité offensive, le champion de France a du travail devant lui pour faire oublier Zlatan Ibrahimovic, et ça, Pascal Praud avait prévenu que ce serait bien plus difficile à digérer qu’annoncé. Pour le journaliste de RTL, Edinson Cavani n’a pas les capacités à porter le jeu du PSG, et personne n’a pour le moment pris la succession du géant suédois, sur le plan du jeu comme sur le plan de l’exemple à suivre dans la mentalité, la motivation et l'exigence. Et surtout pas une nouvelle recrue, le club parisien ayant renoncé à faire venir une superstar, et ce mercato mal géré pourrait bien causer sa perte selon Praud.
« Il me semble que cette intersaison est gérée au siège du club avec légèreté, que laisser Edinson Cavani seul au poste d’avant-centre, sans même engager un remplaçant au cas où il se blesserait, est une drôle de façon de préparer l’avenir du PSG. Quant à l’idée qu’Ibrahimovic paralysait ses coéquipiers et que son départ libérerait des talents, j’attends encore de voir. C’est une chose d’être joker. C’est autre chose qu’avoir sur ses épaules la responsabilité du jeu.
Je ne dis pas cela au lendemain d’une défaite contre Monaco. J’ai dit la même chose avant Bastia et après Metz. Paris est moins fort en août 2016 qu’il l’était en août 2015. Comment pourrait-il en être autrement alors qu’il a perdu un monument ? Je m’étonne que tous les amateurs de foot ne partagent pas cette évidence et je souhaite du courage à Unaï Emery qui a surement toutes les qualités sur le papier, en théorie, en réflexion ou en intelligence mais qui après trois matches est confronté au principe de réalité : ça ne marche pas », a expliqué Pascal Praud sur son blog Yahoo. Une première charge qui risque de rester sans effet, le PSG n’ayant a priori pas intérêt à faire venir un nouvel élément devant dans les derniers jours du marché des transferts.