Arrivé au Paris Saint-Germain lors du dernier mercato, Willian Pacho est devenu un cadre de Luis Enrique. Le défenseur du PSG est habité lorsqu'il joue au football.
Cela a été l'un des renforts surprises des champions de France cet été, Willian Pacho a signé à Paris en provenance de Francfort pour 40 millions d'euros. Et l'international équatorien n'a pas mis longtemps pour s'installer dans la défense du Paris Saint-Germain, Luis Enrique ayant énormément confiance en lui. A quelques heures du déplacement du PSG à Nice, Le Parisien consacre un long portrait à Pacho, et l'on y apprend que le joueur de 22 ans a entamé sa carrière professionnelle en plein drame. En sortant du terrain après son premier match pro sous le maillot de l'Independiente del Valle, un club du nord de l’Équateur, Willian Pacho a appris dans le vestiaire la mort de sa maman. Un drame qui l'a marqué à jamais, tout comme ses coéquipiers de l'époque. « Je n’oublierai jamais ses pleurs et ses cris », témoigne son ancien entraîneur. Le défenseur du PSG avoue que cette journée l'a marqué à tout jamais au point d'y puiser de la force pour sa vie et sa carrière de footballeur.
Pacho donne le meilleur de lui-même au PSG
Cette charnière au PSG qui signe ici ? 👀✍️ pic.twitter.com/ED19PrAwzt
— Willian Pacho FR 🇫🇷 (@willian_pacho) August 18, 2024
« J’ai toujours été très choyé par ma mère. (…) Assimiler sa mort a été mon plus grand défi. Ça a été le moment plus difficile de ma vie. Les dirigeants m’ont aidé à revenir et à aller bien. Beaucoup de personnes m’ont aidé. Ça m’a motivé et fait grandir. À chaque fois que je vis des moments difficiles, je pense à elle, à comment elle a lutté pour moi, pour que je grandisse. Donc j’essaie toujours de donner le meilleur de moi-même. Rien n’est impossible. », a confié Willian Pacho dans un podcast relayé par le quotidien francilien. Une confidence qui confirme que le défenseur équatorien n'est pas un joueur comme les autres, ce qui se voit un peu sur les terrains de football, le joueur du PSG semblant imperméable à la pression. Derrière tout cela, il y a donc un triste secret.