Cela a eu le don d’agacer certains techniciens ou consultants en France, mais avec les louanges énormes à son arrivée, cela donnait l’impression qu’Unai Emery remplaçait plus un animateur de club de vacances, qu’un grand entraineur en Laurent Blanc. L’état de grâce de l’Espagnol s’est rapidement éteint, avec des défaites inhabituelles à la clé, et les avis sont désormais plus partagés. Même au sein de l’effectif, où certains joueurs avaient fait comprendre que cela travaillait bien plus avec Emery qu’avec Blanc, et que c’était notamment plus agréable de voir un entraineur qui participe réellement aux séances. Laurent Blanc a alors compté ses soutiens dans le club sur le bout des doigts. Moins incontournable sous Emery, Thiago Motta ne fait pas partie de ceux qui vont torpiller le champion du monde 1998, comme il le raconte au Journal du Dimanche.
« C’est vrai qu’avec Laurent, j’étais très bien. Pas seulement moi, toute l’équipe. Parce qu’il a créé une manière de jouer au football qui convenait aux joueurs. Mais on est aussi à l’aise aujourd’hui. On continue ce qu’on sait faire et on essaie de progresser sur certains aspects que le coach a voulu mettre en place. Il a apporté des nouvelles idées, qui sont bonnes. On est à l’écoute. C’est quelqu’un qui connaît très bien le foot. La méthode Emery ? Je ne veux pas comparer et qu’un point positif de sa méthode soit ensuite pris pour une critique de son prédécesseur. Unai essaye de mettre en pratique un bon football, d’être compétitif », a confié le milieu de terrain italien, qui choisit ses mots sur sa déclaration, et estime certainement qu’avec un peu de la méthode Blanc, et un peu de la méthode Emery, le PSG peut réaliser de grandes choses cette saison.