La Ligue de Football Professionnel se penchera rapidement sur les incidents dans les tribunes du Parc des Princes lors du match PSG-OM. Le club de la capitale n'échappera pas à une sanction.
Depuis l'apparition des banderoles injurieuses à l'encontre d'Adrien et Véronique Rabiot, il était évident que même si Clément Turpin n'avait pas interrompu le classique Paris-Marseille, la commission de discipline de la LFP allait avoir du travail. Tandis que la maman d'Adrien Rabiot a occupé le terrain médiatique pour se plaindre légitimement des messages vus et entendus au Parc des Princes, ce sont les gendarmes de la Ligue de Football Professionnel qui vont trancher. Sur les réseaux sociaux, les supporters marseillais sont ulcérés face à l'accueil réservé à Adrien Rabiot, capitaine de l'OM, et estiment que face à cela, la LFP devrait sanctionner lourdement le PSG et donner match perdu à Paris. Oui, mais voilà, les choses n'iront pas si loin comme le confirme Arnaud Hermant.
Le PSG a déjà une ligne de défense devant la LFP
Le journaliste de L'Equipe, qui était présent au Parc des Princes dimanche soir, fait remarquer que dans sa défense, le Paris Saint-Germain fera remarquer qu'il a multiplié les communications envers ses supporters avant la rencontre, multipliant les sms et les messages sur les réseaux sociaux, afin d'éviter le fiasco connu contre le clan Rabiot. Cependant, pour l'instant, le PSG n'a pas porté plainte contre X, et les dirigeants parisiens s'interrogent sur la possibilité de le faire dans le but de passer des paroles aux actes. Mais quoi qu'il en soit, il n'y aura aucune sanction sportive contre le Paris Saint-Germain, et l'idée d'un match perdu sur tapis vert n'est pas du tout envisageable. « Le PSG s'expose à une amende et à une ou plusieurs fermetures totales ou partielles de tribunes et notamment d'Auteuil », précise le quotidien sportif.
Quoi qu'il en soit, on sait déjà que la décision de la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel n'interviendra pas, à priori, avant la semaine prochaine puisque le PSG a sept jours pour faire valoir sa défense suite à la saisie de l'instance disciplinaire. Et il ne fait aucun doute que les critiques vont tomber de chaque côté, car déjà chez les supporters des deux clubs, on accuse l'autre. Ceux du Paris Saint-Germain rappellent que régulièrement des chants homophobes sont entendus au Vélodrome sans réelle sanction, tandis que ceux de l'Olympique de Marseille accusent la LFP d'être aux ordres de Nasser Al-Khelaifi.