Ancien présentateur des journaux de France 2, et désormais consultants pour plusieurs médias, notamment Sport24 ou bien encore le Nouvel Observateur, Bruno Roger-Petit pense avoir vécu ce week-end un tournant dans l’histoire de la Ligue 1 avec la défaite de l’OM contre Nantes, et la grosse victoire du PSG. L’écart de treize points entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille démontre selon BRP la fin du duel entre les deux clubs, le PSG étant désormais sur une autre planète. Et le consultant de clairement viser Vincent Labrune.
« Aujourd'hui, compte tenu du momentum propre à ses deux clubs, l'OM n'est plus en mesure de disputer le leadership du football français au PSG. Le décrochage est réel. Il risque d’être définitif. Payet n'est pas Ibrahimovic. Valbuena n'est pas Lavezzi. André Ayew n'est pas Lucas. Gignac n'est pas Cavani. Seul Mandanda pourrait être considéré comme l'égal de Sirigu. Cette différence n'est pas seulement née de ce que le PSG dispose de moyens supérieurs à ceux de l'OM, elle n'est pas non plus causée par les erreurs d'Elie Baup, non, cette différence est due à tous les choix stratégiques opérés depuis un an par le président de l'OM, Vincent Labrune. Le président du club phocéen a-t-il encore les moyens de sortir son club de l'ornière où il l'a précipité ? Là est la question. En attendant, la seule réponse qui puisse être formulée avec certitude, c'est que le prochain PSG-OM ne sera pas l'un de ces "clasicos" serrés et étouffants comme on les contemple depuis quelques années. Disons la vérité : de Clasico, il n'y aura pas. Sauf événement improbable en l'état, le PSG s'imposera. Le prochain PSG-OM ne sera pas un Clasico (…) Il faut être deux pour un Clasico, pour que l'épopée continue, que la légende vive. Le Clasico, dans les années qui viennent, ce sera PSG-Monaco. On dira Clasico, sans doute, pour quelque temps encore, mais on saura que c'est une appellation vide de sens et de portée... Et elle tombera en désuétude », annonce le journaliste, qui dresse un constat plutôt inquiétant quand même.