Le Paris Saint-Germain n'a pas digéré son élimination en Coupe de France à Marseille la saison passée, mais le nouvel entraîneur du PSG sait que la motivation extrême peut jouer un très mauvais tour à son équipe dimanche soir au Parc des Princes.
Le 8 février dernier, dans un Vélodrome volcanique, l’OM avait éliminé le PSG en huitième de finale de la Coupe de France (2-1). Et ce soir-là, les supporters parisiens avaient clairement souhaité le limogeage d’un Christophe Galtier dont un geste sur un des buts marseillais avait intrigué. Par la suite, l’élimination de Marseille par Annecy avait atténué la douleur pour Paris, mais tout le monde attendait les retrouvailles entre les deux vieux ennemis du football français. C’est dimanche, au Parc des Princes, que l’équipe de Luis Enrique va tenter de faire payer à l’Olympique de Marseille ce crime de lèse-majesté.
Un match qui motive les deux équipes, et encore plus les supporters, même si ceux de l’OM seront encore interdits de déplacement, tout comme ceux du PSG le seront lors du match retour en 2023. C’est justement un excès de motivation que craint le nouvel entraîneur du Paris Saint-Germain avant ce classique français.
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— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) September 23, 2023
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A la veille du PSG-OM comptant pour la 6e journée de Ligue 1, Luis Enrique a tenu à ramener un peu de calme et de sérénité autour de cette affiche toujours attendue par le grand public. « Depuis le premier jour, on sait quels sont les matchs qui motivent les joueurs, le staff, les supporters. PSG-OM en fait partie. On prépare ce match de la même manière, mais on fait attention à la composante émotionnelle. On doit être une équipe intense, mais il ne faut pas être dans l’exagération, car ça peut être dangereux », prévient, en conférence de presse, Luis Enrique, qui a connu la célèbre version espagnole de ce rendez-vous et qui veut surtout éviter que cette motivation extrême contre Marseille ne débouche pas sur une victoire.
Luis Enrique a oublié Espagne-Maroc
A titre personnel, l'entraîneur du PSG va retrouver dans le camp d'en face un certain Azzedine Ounahi, dont il avait largement vanté les qualités après l'élimination de l'équipe d'Espagne, qu'il dirigeait, par le Maroc (0-0, 3 tab à 0). Des retrouvailles qu'il ne craint pas trop. « Le Maroc avait très bien défendu et Ounahi avait fait partie de ces joueurs qui avaient très bien défendu. Hakimi était aussi là et il se moque encore de moi, c’est l’aspect du football qu’on aime bien », a reconnu le technicien espagnol, pas vraiment revanchard, même s'il pourrait l'être.