C’est une évidence depuis quelques mois, les relations se sont tendues entre Nasser Al-Khelaïfi et Jean-Michel Aulas. Le président parisien n’aime pas les attaques à répétition de son homologue lyonnais, et ce dernier demeure persuadé de pouvoir limiter l’investissement du Qatar au sein du PSG, qui fausse le championnat selon lui.
Autant dire que le dernier conseil d’administration de la Ligue a été chaud, surtout que des dossiers opposant directement les deux hommes ont été évoqués. Notamment en ce qui concerne la réforme de la Ligue des Champions, qui a été annoncée brutalement alors qu’aucun club français n’était au courant. Pas même Lyon, s’est défendu Aulas, qui assure, malgré sa présence à l’ECA (l’Association Européenne des Clubs), qu’il n’avait rien vu venir jusqu’à la veille du vote.
Et pour justifier cette réforme, France Football affirme que JMA a expliqué qu’elle était nécessaire à effectuer d’urgence. Selon le président lyonnais, un investisseur était prêt à mettre 5 milliards d’euros sur la table pour créer une Super Ligue entre les grands clubs européens, « à condition d’en accepter la création avant le 31 août ». La réforme de la Ligue des Champions aurait donc été effectuée pour contrer cette idée de longue date dans le football européen. Une justification que Nasser Al-Khelaïfi, qui aurait des chances d’être au courant si un tel projet était dans les cartons, n’a pas du tout validé, le président du PSG et directeur général de bein SPORTS affirmant que les propos du président Aulas « ne reposaient sur rien ».