Averti à Montpellier lors de la demi-finale de la Coupe de France, Neymar sera suspendu pour la grande finale contre Monaco mercredi soir.
Durant un long moment, l’incertitude a cependant plané sur la présence ou non de Neymar pour la finale de la Coupe de France face à Monaco. Et pour cause, un flou régnait sur la date de la suspension de Neymar. Finalement, c’est bien la finale contre les coéquipiers de Wissam Ben Yedder qu'il va manquer. Un coup dur pour le Paris Saint-Germain, qui mise gros sur cette finale de Coupe de France pour sauver une saison laborieuse. Sur l’antenne d’Europe 1, la journaliste brésilienne Isabela Pagliari est revenu sur cet imbroglio de la suspension de Neymar, en regrettant notamment que le n°10 du PSG soit aussi souvent cartonné. Selon la journaliste proche des sud-américains de Paris, il est évident que Neymar est victime de son passé et de sa réputation…
« Je suis d’accord avec Neymar, je ne comprends pas les règles en France avec les cartons où l’on juge la semaine suivante et ce n’est pas direct. On savait qu’il avait un match avec un sursis, mais quand il a reçu le jaune à Montpellier, on ne savait pas s’il manquerait un match de Ligue 1 ou la finale de la Coupe de France en fonction de la date de réunion de la commission de discipline de la FFF, vendredi ou lundi. Donc, ce n’est pas évident… Il l’a dit sur les réseaux sociaux en applaudissant ceux qui avaient écrit les règlements. Je sais que ce n’est pas bien mais il voulait rigoler de la situation, pas être méchant. C’est notre humour au Brésil, ce n’est pas pour dire qu’ils sont des cons, ce n’est pas ça. La règle au Brésil est plus simple, tu reçois deux cartons jaunes tu es suspendu directement pour le match suivant. Là, même les médias français ne savaient pas pour quel match il serait suspendu ! Après Verratti, Paredes et Neymar, ce sont les rois des cartons. Neymar il paie aussi son histoire et son passé. C’est dommage. Il faut qu’il gère mieux ses émotions » a regretté Isabela Pagliari, pour qui Neymar a de gros progrès à faire sur son comportement, mais ne mérite pas toujours les sanctions qui lui sont infligées.