Accusé d'une tentative d'agression sexuelle par une employée de Nike, Neymar dénonce lui un complot de son ancien équipementier. La firme américaine n'a aucune preuve pour confirmer le scénario évoqué.
Décidément, les hôtels de New York donnent lieu à des faits-divers très médiatisés. En 2011, c’est Dominique Strauss-Kahn qui était accusé par une femme de chambre d’avoir voulu la violer, l’affaire se soldant par une transaction entre les deux parties en 2012. Mais 5 ans plus tard, c’est cette fois Neymar, alors joueur du Barça, qui aurait voulu forcer une employée de chez Nike, toujours en poste en 2021, à une relation sexuelle. Des faits supposés que cette dernière a révélé à la firme américaine en 2018, Nike ayant rompu l'an dernier son contrat avec la star brésilienne, qui a depuis rejoint Puma. Tandis que Nike reconnaît que son enquête n’a strictement rien donné, le clan Neymar y voit là un sale règlement de compte, rappelant que Cristiano Ronaldo avait eu le même genre de souci quand il avait décidé de ne plus collaborer avec la marque américaine.
Dans Le Parisien, on affirme que la salariée de Nike a apporté des éléments précis à la séquence qui aurait abouti à ses accusations. « Après une soirée de fête arrosée, elle aurait aidé la star brésilienne éméchée à rejoindre sa chambre. Là, Neymar aurait essayé de la forcer à pratiquer une fellation. Le joueur aurait par la suite empêché la femme de quitter la pièce avant de la poursuivre à travers le couloir dans le plus simple appareil », explique le quotidien francilien. Autrement dit, le joueur brésilien aurait circulé nu dans un couloir de l’hôtel de New York. Reste que l’affaire DSK l’avait démontré, les couloirs de ces hôtels sont surveillés en permanence et on peut difficilement imaginer que les images de Neymar lancé derrière une jeune femme ne soient pas conservées précieusement si une plainte était déposée. Mais Nike n’a visiblement pas eu accès à ces éléments, ce qui forcément laisse planer le doute d'autant plus que dans les années qui ont suivi les accusations contre le Brésilien, la firme l'a plusieurs fois fait venir aux Etats-Unis pour des opérations de communication avec le risque donc que Neymar se fasse coffrer. Car si les faits étaient avérés, ce qui n'est pas le cas, le joueur du PSG risque 25 ans de prison.