Président du Stade Rennais depuis sept mois, Olivier Létang a fait quelques confidences sur son passé au Paris Saint-Germain.
Olivier Létang a réussi ses débuts à Rennes, c'est le moins qu'on puisse dire. Nommé en novembre 2017, le boss de 45 ans a directement placé Sabri Lamouchi sur son banc de touche. Quelques mois après, les résultats sont présents puisque le SRFC retrouvera la Coupe d'Europe la saison prochaine, grâce à sa cinquième place finale en Ligue 1. Une première depuis sept ans qui n'arrive pas par hasard, puisque Létang a clairement impulsé une nouvelle révolution au sein du club rouge et noir. Un succès qui montre que l'ex-directeur sportif du PSG a les qualités pour réussir en Ligue 1, alors qu'il était critiqué à Paris. À tort, selon lui...
« Le PSG ? Quand vous avez l’obligation de gagner tous les week-ends, vos réflexions et mécanismes ne sont pas les mêmes. Le PSG m’a fait grandir et m’a inculqué l’exigence du haut niveau. La période avec Carlo Ancelotti et Leonardo a été très importante pour moi. C’est comme si j’avais travaillé dans un club étranger. Et ça m’a permis de gagner du temps quand je suis arrivé à Rennes. Neymar ? Neymar est un joueur qui fait gagner des matchs, qu’il faut manager différemment à cause de sa personnalité, mais il ne peut pas être le patron. Pour moi, le club est toujours le plus important. Mbappé en 2016 ? Kylian voulait avoir les garanties qu’il allait jouer. Et à ce moment-là, il avait plus de garanties à Monaco qu’à Paris. Cela lui a permis de continuer sa progression et de jouer. C’était le bon choix, mais on n’a jamais rompu le contact. Lo Celso ? Je peux revendiquer la paternité de l’arrivée de Lo Celso au PSG. Il y avait beaucoup d’intérêts de nombreux clubs dont Manchester City. C’était un investissement pas très important pour le PSG. Je n’avais pas de doutes sur son potentiel, de là à réaliser la saison qu’il a faite… C’est moins un artiste que Pastore, mais il a des qualités de finisseur et tout pour réussir à haut niveau », a lancé, dans Le Parisien, Létang, qui estime donc avoir réalisé de jolis coups lors de son passage dans le club de la capitale entre 2012 et 2017.