Pour une rencontre sans enjeu, le PSG a parfaitement géré la réception de Galatasaray ce mercredi soir, déroulant son football pour s’imposer 5-0 avec une participation active de tous les joueurs offensifs.
Et alors que cette rencontre ne devrait logiquement pas apporter beaucoup d’enseignements, Jérôme Rothen estime que la copie rendue est très prometteuse pour la suite. En terme de tactique, de positionnement et d’état d’esprit, le consultant de RMC a vu exactement ce que le PSG devait faire pour aller loin en Ligue des Champions. Une composition de départ qu’il ne faut quasiment plus toucher selon lui en ce qui concerne les joueurs offensifs, même si bien évidemment, Angel Di Maria n’était pas présent pour cette rencontre.
« J’ai aimé la tactique mise en place par Tuchel, c’est vraiment ce 4-4-2 qu’il faudra appliquer, avec Neymar qui part du côté gauche pour entrer dans l’axe. Là, Neymar, il est impeccable, concentré, il se replie. J’étais au Parc, alors oui les autres étaient acculés, mais quand même à la perte de la balle tu sentais ces deux lignes de quatre. Et moi ça me plait parce que ça veut dire Sarabia d’un côté et Neymar de l’autre – et quand Sarabia était dans l’axe Mbappé allait à droite – et c’est cohérent. Cela a été demandé par l’entraîneur et appliqué. Tuchel a réussi à faire comprendre à ces joueurs là qu’il fallait faire plus d’efforts. Ils en sont aussi conscients. On ne va pas dire à Neymar comment remporter la Ligue des champions, il l’a déjà fait. Et sur un côté. Mais là, il s’est remis en question. Dans l’état d’esprit, ils sont là, dans le collectif. Et puis cette relation Mbappé-Neymar, je l’aime. Mbappé en deuxième attaquant, ça le rapproche de Neymar. Et quand ces deux-là ils combinent… ils sont tellement complémentaires. On l’a vu sur buts. Neymar a cette facilité à casser les lignes sur une passe. Franchement, c’est le PSG que j’aime et ça faisait longtemps », s’est enflammé l’ancien joueur parisien, pour qui Thomas Tuchel a tout de même trouvé une alchimie, qu’il faudra forcément répéter dans les grands matchs en février.