Déjà fortement critiqué après le transfert de Neymar, le Paris Saint-Germain peut s’attendre à une nouvelle vague de commentaires suite au prêt de Kylian Mbappé.
Si certains se réjouissent de la présence de tels joueurs en Ligue 1, beaucoup d’autres estiment que le club francilien ne respectent pas les règles du fair-play financier. Et tue tout suspense en championnat dès le début de la saison. C’est notamment le cas du président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, remis à sa place par un Pierre Ménès remonté.
« En France, Jean-Michel Aulas est parti en croisade contre le club parisien, l’accusant de concurrence déloyale, tweetant et retweetant tout et surtout n’importe quoi, au point de s’attirer les foudres de certains de ses collègues présidents, comme Bertrand Desplat (Guingamp) ou Laurent Nicollin (Montpellier). (…) Evidemment, on peut supposer, comme le fait Jean-Michel Aulas, que la L1 est jouée d’avance. Mais il faut dire aussi que sans Neymar et Mbappé, l’OL n’avait déjà aucune chance de terminer devant le PSG », a souligné le chroniqueur de CNEWS Matin.
Ménès attend le PSG en LdC
« Et puis, Paris ne réalise pas de tels investissements pour écraser et priver de suspense le championnat, mais pour se rapprocher de sa quête ultime : la Ligue des Champions, a poursuivi le consultant. Aller en demi-finale, une première sous l’ère qatarie, ce qui serait, au vu de ses investissements, la moindre des choses. En tout cas, avec Neymar, Mbappé et Cavani, Paris dispose de l’attaque pour inquiéter toute l’Europe. » Les premières sorties du PSG en C1 seront donc observées à la loupe.