Le vestiaire du PSG n’a pas vraiment goûté le match et surtout le comportement de Neymar face à Lille ce samedi. Un étrange soupçon tourne autour du Brésilien.
Pour son retour, Neymar rêvait certainement beaucoup mieux face à Lille. Peu tranchant, pas aussi à l’aise techniquement, le numéro 10 du Paris SG a balbutié son football au cours de cette surprenante défaite parisienne face au désormais seul leader de la Ligue 1. Si le Brésilien ne peut logiquement pas retrouver son meilleur niveau en un seul match, son attitude en fin de rencontre a aussi beaucoup déçu. Alors que la partie était quasiment perdue, Neymar s’est énervé à plusieurs reprises, récoltant un carton jaune avant de prendre un rouge sur une dernière altercation sur le bord du terrain. Une perte de nerfs que l’ancien barcelonais ne doit plus se permettre, lui qui a déjà été expulsé quatre fois en Ligue 1, et à chaque fois dans des fins de rencontre où il ne se maitrise plus. Et ce mardi, L’Equipe dévoile un aspect des choses assez déroutant, et qui démontre surtout que Neymar ne fait plus forcément l’unanimité dans le vestiaire.
Capable de faire gagner son équipe à lui tout seul à certains moments, Neymar est forcément moins intouchable quand le PSG perd, et qu’il laisse ses coéquipiers se débrouiller. Et ce probablement pour plusieurs matchs. Ainsi, selon le quotidien sportif, certains coéquipiers soupçonneraient Neymar d’avoir voulu se faire volontairement expulser en fin de rencontre, et ce pour manquer les prochaines rencontres. Notamment celle à venir contre Strasbourg, dont le jeu physique le perturbe souvent, et avait provoqué sa blessure grave au pied en janvier 2019. Un carton rouge calculé, l’accusation a de quoi surprendre sachant que le Brésilien a surtout envie de retrouver son meilleur niveau pour remporter la Ligue des Champions, et a besoin de jouer pour cela. Mais visiblement, les privilèges attribués à Neymar commencent à agacer, surtout que le numéro 10 du Paris Saint-Germain ne les justifie pas sur le terrain depuis le début de l’année 2021. Et cela fait délier quelques langues dans le vestiaire.