En Espagne, l'idée même de voir le FC Barcelone recruter Neymar lors du prochain mercato est considérée comme scandaleuse, et l'état aura un oeil sur le mercato du Barça.
En Espagne comme partout en Europe, les clubs ont fait appel aux aides de l’état, souvent sous forme de chômage partiel, baptisé ERTE de l’autre côté des Pyrénées. Et ce dispositif a un vrai coût pour les finances des pays, et donc finalement du contribuable. Alors, en contrepartie, les gouvernements veulent que les sociétés qui ont profité de ces aides utilisent cet argent de manière raisonnée…et raisonnable. Ce lundi AS a appris qu’en Espagne les ministères du Travail et des Finances inspecteront précisément les comptes des clubs qui ont utilisé ces différents dispositifs d’aide. En Liga, ils sont huit clubs, dont l’Atlético Madrid et le FC Barcelone à avoir tapé à la porte de l’état pour réussir à franchir la crise liée à l’épidémie de coronavirus.
Pour le média espagnol, pour le Barça, ce contrôle annoncé par les services fiscaux promet un mercato très serré et sans folie…et que donc l’hypothèse de voir Neymar revenir du Paris Saint-Germain cet été est de plus en plus illusoire. « La Liga est consciente de la situation et estime que, malgré le fait que chaque jour de nombreux joueurs sont annoncés vers des équipes espagnoles, les signatures au mercato seront très peu nombreuses. Les employeurs sont convaincus qu'il ne sera pas facile d'accéder au marché des transferts pour les clubs qui ont eu besoin d'aide de l’état pour payer la masse salariale de leurs salariés », explique AS, qui ne semble plus croire au miracle Neymar au Barça. Les contribuables espagnols n'ont pas l'intention d'offrir la star brésilienne du Paris Saint-Germain au club catalan, et les services fiscaux veilleront à cela de manière très pointue, l'heure n'étant plus aux largesses du passé.