Jamais en manque d’idées pour trouver des surnoms à tout ce qui fait parler, le Brésil vit ce passage en 2021 à l’heure du « Neymarpalooza ».
Le nom du joueur du PSG a été associé au célèbre festival de musique créé à Chicago, et qui s’est désormais développé en Amérique du Sud et en Europe, du moins avant la pandémie, et célèbre pour réunir des centaines de milliers de personnes pour des concerts chaque été. Ils sont beaucoup moins nombreux à se rendre chez Neymar pour fêter le nouvel an, mais la fiesta a déjà commencé, et cela fait beaucoup parler au Brésil. Les voisins de ce quartier ultra-privé de la lointaine banlieue de Rio de Janeiro n’aiment guère cet attroupement, mais les autorités ont déjà fait savoir qu’elles ne pouvaient pas interdire ce rassemblement, qui n’enfreignait aucune règle en vigueur au Brésil. Néanmoins, malgré les annonces de respect des mesures sanitaires, le fait que de nombreuses personnes soient rassemblées plusieurs jours, avec des concerts et des salles de danse, atterre littéralement la presse brésilienne.
« Neymar est le reflet de notre Brésil, des Brésiliens et notamment de celui qui nous commande », a ainsi balancé Felipe Andreoli, journaliste à Globe Esporte, dans une référence à Jair Borsolano, qui a récemment disputé un match de football pour la bonne cause, avec les embrassades qui vont avec. En tout cas, le comportement de Neymar choque aussi les Brésiliens, qui sont 90 % à désapprouver cette fête de plusieurs jours, et estiment que le meneur du jeu du PSG ne pense qu’à son petit plaisir et est irresponsable socialement. Des critiques qui n’empêcheront pas l’ancien barcelonais de festoyer jusqu’au début du week-end, avec un retour attendu pour samedi soir à Paris, en vue de l’entrainement de reprise prévu dimanche au Camp des Loges.