Passeur décisif pour Kylian Mbappé, Neymar a brillé avec et sans ballon contre la Juventus Turin (2-1) mardi. Mais la performance du Brésilien ne suffit pas pour masquer les difficultés collectives du Paris Saint-Germain, toujours susceptible de craquer en Ligue des Champions.
On n’arrête plus la MNM. En manque de repère la saison dernière, le trio offensif du Paris Saint-Germain a fini par trouver les automatismes tant attendus. Résultat, les défenses adverses ont bien du mal à suivre leurs échanges, à l’image du une-deux gagnant entre Neymar et Kylian Mbappé face à la Juventus Turin mardi. Encore une action de classe pour le Brésilien dont le nouvel état d’esprit continue de bluffer le journaliste Dave Appadoo.
💡 "Neymar a compris qu'il n'avait pas besoin d'être humiliant pour être dominant."
— Winamax FC 🔞 (@WinamaxFC) September 6, 2022
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« Je l’ai trouvé plus constant à la fois dans le jeu et dans l’attitude, a commenté le chroniqueur de la chaîne L’Equipe. Christophe Galtier a parlé du fait qu’à partir du moment où tu relâches l’exigence sur le pressing et le replacement, tu te fragilises. Celui qui n’a rien lâché de la première à la dernière minute, c’est Neymar ! Sans le ballon, je ne l’ai jamais vu faire un pressing pareil, c’était incroyable ! Il déclenchait partout, à droite, à gauche, en profondeur, il allait partout ! Et avec le ballon, c’est un régal. » Pas de quoi masquer les difficultés collectives d’un Paris Saint-Germain de nouveau fragile mentalement.
Le PSG retombe dans ses travers
« Ils n’ont pas réussi ce test. Avoir autant de relâchement et se mettre en danger face à une équipe que j’ai trouvé très faible quand on parle du haut niveau européen, ça m’inquiète parce qu’il va vraiment falloir progresser, a prévenu le spécialiste. On n’a plus vu de pressing, de vigilance, tu as concédé des erreurs et Donnarumma est toujours aussi inquiétant. La solidité, elle a quand même sérieusement posé question en seconde période. Dans le scénario, ça peut ressembler au Real Madrid, les fantômes ressortiraient s’il y avait l’idée du match couperet. Là c’est un premier match de poule. » Ce n’est effectivement pas la première fois que l’on voit les Parisiens trembler après avoir maîtrisé un match.