Après avoir flirté tout l’été sans parvenir à conclure, le FC Barcelone et Neymar se rencontrent à nouveau ce vendredi, mais dans un cadre beaucoup moins cordial.
En effet, un litige financier de grande ampleur oppose le club catalan au joueur brésilien, au sujet du départ de ce dernier lors de l’été 2017. Et si tout laisse à penser que, dans un an, tout ce beau monde tentera de se réunir sous le maillot « blaugrana », chacun va défendre âprement ses intérêts à partir de ce vendredi. Les Neymar, père et fils, vont ainsi croiser Josep Maria Bartomeu, leur ancien président. Tout ce beau monde va se réunir autour d’une table pour tenter de trouver une conciliation à un différent qui pourrait déboucher sur un procès s’il perdurait. Car le rapprochement n’est pas gagné.
En effet, le FC Barcelone réclame le remboursement de la prime de prolongation de Neymar déjà versée, mais également des dommages et intérêts pour la rupture de celle-ci pour un total de 75 ME. Un montant ahurissant alors que le contrat du joueur prévoyait une clause libératoire… Une tactique surtout destinée à faire contrepoids avec la demande de Neymar, qui exige le versement de la totalité de la prime de fidélité prévue lors de sa prolongation, à savoir 26 ME. S’il venait à avoir gain de cause, le Brésilien ne toucherait probablement pas un centime de ces 26 ME, sachant que le fisc espagnol lui réclame 35 ME pour son évasion fiscale correspondant à ses quatre années barcelonaises. Une affaire de gros sous où tout le monde, en dehors du fisc qui a déjà prévenu qu'il prélèverait directement les éventuels montants payés à Neymar, risque d’être perdant, même si la question que tout le monde se pose en Espagne, est celle sur les relations futures entre Neymar et le Barça si jamais le ton devant monter dans cette discorde.