Tandis que l'Emir du Qatar, dont il est proche, l'a conforté dans ses fonctions, Nasser Al-Khelaifi laisse toujours dubitatif concernant sa gestion du Paris Saint-Germain. Brillant souvent par son absence, le dirigeant qatari du Paris SG est apparu plusieurs fois très énervé dans ses interventions médiatiques d'après-match, semblant avoir du mal à garder ses nerfs. De même, il est souvent reproché à Nasser Al-Khelaifi d'être beaucoup trop tendre avec ses stars ou de ne pas accorder suffisamment de temps au club.
Dans Le Monde, c'est un bilan plus précis de l'action de NAK qui est fait. Et il pique. « Un « phénomène de cour nocif » règne autour de M. Al-Khelaïfi, selon plusieurs connaisseurs du PSG, club où la clé de voûte est le directeur général délégué, Jean-Claude Blanc, en première ligne sur les gros dossiers (fair-play financier, extension du Parc des Princes, édification, à l’horizon 2021, d’un nouveau centre d’entraînement) (...) A force de cumuler les casquettes, le quadragénaire enchaîne les allées et venues entre Doha et Londres. Au siège du PSG, à Boulogne-Billancourt, son bureau est souvent vide (...) Souvent absent aux réunions, NAK est régulièrement critiqué pour le « manque de profondeur de sa pensée », son « incapacité à avoir une vision stratégique », sa « fascination » pour les stars de l’équipe, placées au-dessus de l’institution », explique le quotidien du soir, qui constate cependant que tant que l'Emir le soutiendra, Nasser Al-Khelaifi n'a strictement rien à craindre concernant son poste. Même les éliminations précoces en Ligue des champions ne semblant pas pousser Doha à remettre en cause le patron du Paris Saint-Germain. Sympa le patron...