Une révolution se prépare du côté du Paris Saint-Germain, avec de nombreux départs chez les joueurs, le staff et peut-être les dirigeants. Nasser Al-Khelaifi, le grand patron du PSG, est même cité.
« Nous savons ce que notre retour doit au Président Nasser Al-Khelaifi, il n'y a ici rien de personnel, mais force est de constater qu'il n'est pas l'homme de la situation ». Le 12 mars dernier, quelques jours après l’élimination du PSG en Ligue des champions à Madrid, et juste avant la réception de Bordeaux au Parc des Princes, le Collectif Ultras Paris avait lancé une bombe en réclamant pour la première fois le départ du président qatari. Ce dernier étant tout de même à la tête du club depuis le rachat en 2011 par QSI. Depuis cette révolte du CUP, le patron du Paris Saint-Germain se fait très discret. Il n’était même pas là samedi soir pour assister au sacre de son club, qui vient de décrocher son dixième titre de Champion de France.
Actuellement au Qatar, afin d’y effectuer le ramadan, Nasser Al-Khelaifi ne s’est donc pas exprimé publiquement sur les événements intervenus au club ni sur la fronde des supporters. Et du côté de Doha, il se chuchote des choses dans les couloirs du pouvoir concernant les ambitions personnelles de plusieurs dirigeants qataris, forcément attirés par la lumière qui entoure le PSG.
Nasser Al-Khelaifi, absent au Parc des Princes pour le sacre du PSG
Proche du cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, le président du PSG sait bien ce qu’il se dit de lui en France, et notamment son incapacité à taper du poing sur la table lorsqu’il s’agit de ramener ses footballeurs à la réalité. Et sa plus grande facilité à s’en prendre à tout le monde, y compris les arbitres, lorsque Paris perd. C’est une évidence, sa crise de nerfs dans les couloirs de Santiago-Bernabeu, après l’élimination face au Real Madrid, n’a pas été du goût de l’Emir du Qatar, et la sanction de l’UEFA a beau être en attente, nul doute que Nasser Al-Khelaifi sera puni. Et dans le cadre de la politique de soft power, cela ne colle pas vraiment, surtout en 2022, année où le Qatar organise le Mondial et doit continuer à adoucir son image. Alors, quid de l’avenir parisien de Nasser Al-Khelaifi ? Selon L’Equipe, le président parisien a un gros avantage, mais le danger rôde autour de lui.
🚨 Le président du PSG Nasser Al Khelaifi est élu nouveau président de l'ECA (Association européenne des clubs).
— RMC Sport (@RMCsport) April 21, 2021
Tandis que Mauricio Pochettino peut déjà ranger son casier au Parc des Princes, et que Leonardo n’est pas du tout tiré d’affaire, Nasser Al-Khelaifi semble lui avoir convaincu Doha qu’il était bien l’homme de la situation. L’Emir apprécie de voir que NAK a pris en douceur les commandes de l’Association Européenne des Clubs de football (ECA) et qu’il est également entré dans le comité exécutif de l’UEFA, ayant réussi à être considéré comme le chevalier blanc du football face à ceux qui veulent casser le système en place pour monter la Super League. Sur le papier, Nasser Al-Khelaifi n’est donc pas menacé d’être pris dans la charrette qui se prépare cet été au Paris Saint-Germain. Il y a cependant un souci que dévoile le média sportif, c’est que du côté de Doha, certains membres de la garde rapprochée de l’Emir rêvent de prendre les commandes du PSG et donc de voir l’actuel président parisien faire ses valises. Pour l’instant, ce n’est pas d’actualité, mais Al-Khelaifi doit savoir que dans son dos, les couteaux s’affûtent déjà et que la saison à venir devra mieux se passer sous peine de voir ses jours être comptés, le Mondial n'étant plus là pour le protéger.
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